Certains diront que l’efficience de la formation et des organismes est en question. En fait, il convient plus justement de se demander comment mettre en questionnement l’émergence de solutions formatives encore plus efficientes que les organismes pourraient déployer. L’innovation est ici en question : expérientielle, pédagogique, de parcours et de certification des compétences. Promouvoir, accompagner, reconnaître et aussi financer ces innovations reste un débat au moment où nous parlons encore de financement à l’heure stagiaire. Quel serait donc le sens de livrer des heures de formation à l’heure où nous sommes attendus, dans un contexte de fortes mutations professionnelles et de tension en recrutement, sur la livraison de compétences plurielles, évolutives et de trajectoires professionnelles toujours plus agiles ?
Cette nuance, tout d’abord, parce que notre écosystème ne mesure pas suffisamment le capital de valeur ajouté, de capacités pédagogiques déplorables et de contributions connexes possibles des organismes de formation au développement des compétences, certes, mais pas seulement.
Notre champ d'actions couvre aujourd'hui des paradigmes plus larges, tels que l'orientation, les diagnostics compétences, la découverte et attractivité métiers, le sourcing, la sécurisation et l'évolution en emploi, les contributions aux politiques RH, etc.
Identifier et exploiter ce capital de valeur ajoutée nécessite de travailler ensemble, bien au-delà d'une simple relation client/prestataire, vers un engagement partenarial et collaboratif plus impactant. La question, ici soulevée, est celle de la capacité formative de l'entreprise. Oui, l'entreprise est dotée d'une réelle capacité formative, complémentaire à celle des Organismes de formation : maitrise aiguë des métiers et activités, situations de travail apprenante, confrontation au principe de réalité, etc. Pour autant, mettre en œuvre le développement des compétences n'est pas directement le métier de l'entreprise. Alors s'agit-il d'en rester là ? Faut-il mener, chacun, parallèlement et de manière déconcertée nos propres contributions au risque d'en perdre les synergies et apports croisées, pourtant fondamentaux à une efficience accrue ?
Nous pouvons acter que les outils sont là : période d'observation en entreprise, période de mise en situation, stage en entreprise, Afest, alternance et tant d'autres sont en émergence... Aussi, plus que les outils, engager conjointement les capacités formatives de l’organisme de formation et celles de l’entreprise invite principalement à structurer la maitrise d'œuvre des parcours de formation à proposer : parcours hybrides dans leurs modalités et pluriels dans leurs contributeurs.
C'est sur ce constat que repose notre solution d'Organisme Tiers Architecte (OTA).
Une assistance qualifiée à la maitrise d'ouvrage de parcours formatif incluant hybridation, multimodalité, accessibilité et faisabilité et surtout, co-contribution formative.
L'organisme Tiers Architecte (OTA) intervient ainsi sur un spectre plus large, depuis le besoin en compétences jusqu'à son assimilation sécurisée (accès et maintien en emploi, mobilité et évolution professionnelles) en y associant toutes les ressources possibles.
L'organisme Tiers Architecte (OTA) intervient également en articulant plus finement les besoins en compétences avec les moments ou celles-ci seront nécessaires, optimisant et facilitant ainsi, dans un principe de juste à temps, l'accès à la compétence au moment opportun.